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Chausser un masque de Danielle Marie Chanut
c’est passer de l’autre côté du miroir; transformer,
rêver son corps et son esprit.
C’est goûter au pouvoir de la métamorphose
et accepter la découverte du monstrueux en soi.
Danielle Marie cherche à fasciner plutôt qu’à séduire.
Fuyant le décoratif et l’ornemental
elle vise le superbe et le terrifiant.
Perturbant “l’effet du Beau” par l’introduction
de matières à mystères, troubles, inquiétantes
ou même agressives, elle provoque l’étonnement.
Au mouvant elle oppose l’immuable, à la symétrie l’accident.
Elle casse l’équilibre. Associant la plume à l’os,
jouant avec le coquillage ou la racine, Danielle Marie révèle le sauvage.
L’espace créé devient fragment d’un univers fantastique,
monde hybride et fabuleux où tous les règnes se rejoignent,
où tous les genres se confondent. |